« Bonjour c’est Jordan Davis, journaliste à la RTS. L’émission Quinze minutes. Nous faisons une série d’émissions sur les Suisses pendant le confinement et nous aimerions suivre un.e pasteur.e. »
Voilà en substance ce que j’ai entendu en décrochant mon téléphone le 9 avril dernier. Glups!
J’ai toujours un bout de réticence à m’exposer et je ne peux m’empêcher de me demander si je ne dis pas trop de bêtises. C’est toujours plus confortable de laisser les autres en première ligne et de faire humblement son travail, à l’abri des projeteurs.
Alors pourquoi ai-je répondu: « Oui, volontiers! » ?!?
J’ai participé ce matin à une rencontre à distance organisée par l’Office protestant de la formation (OPF). L’objectif est d’échanger autour de quelques initiatives vidéo de présences protestantes sur le web pendant de le temps du confinement. Plusieurs collègues de France et de Suisse romande se sont risqués à partager les vidéos qu’ils·elles ont réalisées pour les soumettre au regard des autres participants et de 3 experts: Philippe Golaz, Etienne Guilloud et Elio Jaillet.
La fête de la Pentecôte a une longue histoire. Avant d’être la fête chrétienne qui clôt le temps pascal, célébrée 50 jours après Pâques, elle était une fête juive.
Initialement fête des moissons célébrée au printemps lors de laquelle on faisait offrande des premières récoltes. Le don des prémices est de tout temps un signe de gratitude et de reconnaissance pour la saison à venir et les fruits que la Terre donnera durant toute l’année. Aujourd’hui encore, la fête de la Pentecôte coïncide avec les premières fauches aux mois de mai-juin. La période de reproduction de plusieurs animaux dont les chevreuils qui cachent leurs petits dans les champs. Depuis quelques années, on sauve ces petits en les détectant au milieu des cultures grâce à des drones. Il n’est plus dans notre culture de faire l’offrande des prémices, mais ces sauvetages est une manière contemporaine de célébrer la vie qui émerge au printemps.
Billet publié le 24 avril 2020 sur le site internet de la paroisse de La BARC.
1627 pages. La Bible qui est posée devant moi contient 1627 fines pages. De tous petits caractères forment des blocs de texte sur deux colonnes. Je sais que ces pages regorgent d’une richesse infinie, mais par où commencer?
Des mesures spéciales restreignent nos possibilités de nous réunir? Il nous faut renoncer à plusieurs de nos manifestations paroissiales?
Pourquoi ne pas mettre à profit cette situation pour nous réinventer? Trouver d’autres manières d’être ensemble, solidaires.
Il est primordial de ne pas penser les choses en seuls termes de suppressions, annulations et renoncement. Simplement annuler, c’est disparaître. Et cela dit quelque chose de nous. L’Église ne peut pas être inexistante en temps de crise. Sinon elle laisse entendre que Dieu nous abandonne.
Soyons créatifs.ves et que l’Esprit nous inspire!
Voici quelques idées glanées ici ou là, pas nécessairement uniquement dans ma paroisse. Liste non-exhaustive et à compléter en tout temps.
Votre talent va vous surprendre!
C’est ainsi que tout un chacun.e était invité à participer à un atelier créatif animé par Armin Kressmann.
J’ai eu la chance de le vivre deux fois. La première vendredi soir avec le groupe de pré-ados et le samedi, avec des participants allant de 8 à 88 ans.
Voici quelques reflets des ces deux ateliers lors desquels les révélations ont été nombreuses.
Les deux tableaux réalisés seront dévoilés lors du culte de dimanche prochain. Rendez-vous à 10h00 au temple d’Auvernier, dimanche 15 février.
Cela fait bientôt 5 ans que je tiens ce blog. Pas toujours de manière aussi rigoureuse que je le souhaiterais, il est vrai.
J’ai parfois quelques hésitations car je n’arrive pas totalement à me défaire de l’impression que s’exposer de la sorte a quelque chose d’orgueilleux. D’un autre côté, la plupart de mes textes sont livrés à un auditoire, celui du culte dominical ou d’un groupe de la paroisse que ce soient des adultes ou des enfants. Pourquoi donc ne pas le mettre aussi à disposition de celles et ceux qui, pour différentes raisons n’appartiennent pas à ces groupes?
Le pasteur Marc Pernot de l’Eglise protestante de Genève tient un excellent blog sur lequel il propose, entre autres, de proposer une réponse à toutes les questions qu’on voudra bien … Lire plus
Prière bilingue français-espagnol pour un mariage. Mise à disposition ici et à adapter si besoin. Oremos Seigneur, C’est dans la joie et l’émotion que nous te confions N et … Lire plus
Après la balade méditative de l’aube pascale et une petite collation, les lève-tôt se sont retrouvés au temple d’Auvernier à 8h00 pour le culte. Voici le texte de cette célébration.
Mosaïque (début du 6e s.). Basilique S. Appolinare Nuovo. Ravenne. Source: olivierbauer.org
Partie 1
Aujourd’hui, nous sommes le 1er avril. Et c’est Dieu qui nous fait la plus étonnante des surprises. Si nous devions nous en tenir à notre esprit cartésien, à notre logique humaine, jamais nous ne pourrions prendre au sérieux ce qu’il nous annonce.
Eh, vous savez quoi?!?
Jésus est ressuscité! 😉
Et pourtant, voici plus de 2000 ans que des hommes et des femmes placent leur espérance dans cette vérité. Que nous-mêmes, à la suite de toutes celles et ceux qui nous ont précédé, nous plaçons nos vies devant cette réalité: Dieu est plus fort que tout ce qui pourrait cloisonner nos vies. Il est même plus fort que la mort elle-même.
Alors en ce matin du 1er avril, nous n’avons pas envie de faire des blagues car, franchement, il nous faut rester modeste et laisser à Dieu l’indiscutable victoire en la matière. Jamais nous ne pourrions faire mieux.
Mais petit clin d’œil, nous avons choisi de placer cette célébration sous le signe du poisson. Et comme nous ne faisons pas les choses à moitié, c’est à l’intérieur même d’un poisson que nous vous invitons à entrer.